Mois du recueillement et du partage, le mois de Ramadan ne change rien à la situation désastreuse des habitants de Gaza qui continuent...

Mois du recueillement et du partage, le mois de Ramadan ne change rien à la  situation désastreuse des habitants de Gaza qui continuent à subir les bombardements sauvages des criminels sionistes. Sans cœur ni valeurs.

Le colonisateur israélien et le mouvement de résistance palestinien ne sont pas près d’arriver à un accord sur une trêve dans la bande de Gaza et la libération des otages, a indiqué mardi 12 mars le porte-parole du ministère des affaires étrangères du Qatar qui joue le rôle de médiateur. Ce qui n’a pas empêché les sanguinaires de Tel Aviv de poursuivre leurs attaques barbares contre la population de Gaza.  
Dimanche 10 mars, plus de 60 raids aériens ont fait, selon le Hamas, au moins 85 morts dans le centre et le sud du territoire, notamment à Khan Younès.
Les habitants vivent  dans l’inquiétude d’une offensive à grande échelle dans la ville de Rafah, où se sont réfugiés plus d’un million et demi de Palestiniens ayant fui les combats au nord de l’enclave.
Depuis l’action de résistance armée du 7 octobre, les criminels sionistes ont tué plus de 31.000 gazaouis, majoritairement des femmes et des enfants tout en organisant la famine des survivants condamnés à manger des feuilles d'arbres et des aliments pour bétail. Un désastre humanitaire sans précédent  sur fond de crimes de guerre atroces qui ne semble guère émouvoir les assassins israéliens.
«Vertigineux. Le nombre d’enfants présumés tués en seulement quatre mois à Gaza est plus élevé que le nombre d’enfants tués en quatre ans dans l’ensemble des conflits à travers le monde», a écrit le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) Philippe Lazzarini sur X, dénonçant une « guerre contre les enfants ». Le premier bateau empruntant un couloir maritime entre Chypre et la bande de Gaza pour livrer de l’aide humanitaire a mis le cap dans la matinée y mardi 12 mars vers le territoire palestinien au bord de la famine, a indiqué l’ONG espagnole propriété de ce navire. Ce dernier transporte environ 200 tonnes de vivres (riz, farine, conserves…) qui doivent être distribuées à Gaza par l’organisation du chef hispano-américain José Andrés, World Central Kitchen (WCK), specialisé dans la restauration des victimes des catastrophes. L’aide internationale, contrôlée par Ia bande criminelle à Netanyahou, n’entre qu’au compte-gouttes dans la bande de Gaza dévastée, où les besoins sont de loin supérieurs à ceux d’avant la guerre, selon l’ONU. Au cours des derniers jours, plusieurs pays ont  largué de l’aide au-dessus de la bande de Gaza. A noter que le largage de l’aide humanitaire par les airs a suscité une grande controverse. D’un côté, ce dispositif, qui symbolise au fond l’échec des efforts déployés pour convoyer l’aide par voie terrestre,  ne permet pas de répondre de manière efficace aux besoins des populations. Plus grave encore, le largage comporte un risque mortel pour les destinataires. D’ailleurs, cinq personnes ont été tuées vendredi 8 mars par des colis largués par avion près du camp de réfugiés d'Al-Shati vu que les parachutes des caisses ne se sont pas ouverts. Après avoir été largués, les Palestiniens reçoivent depuis le ciel  des paquets de nourriture sur la tête... Ce n'est pas seulement leurs bourreaux inhumains qui leur tombent dessus. Les colis de victuailles aussi. Séquence qui en dit long sur la cruauté des complices du sionisme criminel...

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