CANETON FOUINEUR

Le RNI remporte haut la main les législatives, les communales et les régionales

Le grand chelem politique
Abdellah Chankou
16/9/2021 2:39
Aziz Akhannouch : l'homme de la situation...

Conformément à la Constitution, le souverain a nommé le leader du RNI, arrivé en tête des législatives du 8 septembre qui ont mis fin à la domination islamiste,  au poste de chef du gouvernement et l'a chargé de  former un nouvel exécutif.

Le RNI restera dans l’histoire comme le tombeur du PJD dont il a mis fin à une domination politique de 10 ans en décrochant 102 sièges. Le parti qui, sous la férule de son président Aziz Akhannouch, l’a renvoyé dans l’opposition avec un score très faible, 13 députés dont 9 femmes issues de la liste régionale. Une hécatombe ! La personnalité de M. Akhannouch et ses méthodes de travail, novatrices et modernes, ont été déterminantes dans la victoire écrasante du RNI qui a réalisé le grand chelem politique en arrivant en tête à l’issue triple scrutin du 8 septembre (législatives, communales et régionales). Le parti  a  ainsi cueilli comme un fruit mûr  les dividendes du bilan remarquable  de ses ministres conjugué à la transformation en profondeur du parti, menée au pas de charge par son leader qui l’a érigé en alternative crédible à toutes les formes du charlatanisme politique en présentant un programme clair et chiffré. C’est naturellement que le Rassemblement nouveau, plus ouvert sur les citoyens qu’il ne l’a été par le passé, et qui s’est distingué par sa démarche à la fois proactive et novatrice, a damé le pion à ses adversaires notamment le PJD qui a été in fine victime de ses propres turpitudes et errements au pouvoir.  Le plébiscite du RNI par les urnes dément de manière cinglante toutes les rumeurs malveillantes répandues depuis plusieurs années sur le compte de son chef, à savoir que la fameuse campagne de boycott ayant visé, le distributeur des carburants Afriquia, propriété de Aziz Akhannouch, émanait de la population (lire article les tentatives désespérées du PJD …). Le Premier ministre désigné est également candidat à la présidence de la mairie d’Agadir - ville où le parti a fait une razzia électorale - qu’il est assurée de décrocher haut la main. La région de Souss-Massa tombera également dans l’escarcelle du RNI avec à sa tête Karim Achengli, fils du milliardaire soussi feu Lahoucine Achengli.

Le devoir d’exemplarité de Aziz Akhannouch

Même si la loi ne l’y oblige pas, le nouveau chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, a décidé de se désengager totalement de toutes ses activités de gestion privée. C’est que le président du RNI, qui a gagné le triple scrutin du 8 septembre, a agi dans un souci de transparence et pour éviter tout sentiment de conflit d’intérêt tout en anticipant les attaques malveillantes des adversaires malintentionnés. Expression d’une grande forme d’exigence politique, cette démarche, inhabituelle sous nos cieux, procède chez lui d’un devoir d’exemplarité et d’une volonté claire de se consacrer entièrement au service de son pays et de sa région natale.

Dès qu’il a été investi de la confiance royale vendredi 10 septembre, Aziz Akhannouch « a entamé un processus immédiat de retrait de toute gestion au sein du holding familial », lit-on dans un communiqué rendu public à cette occasion. Dès son premier mandat en tant que ministre, Aziz Akhannouch avait déjà suspendu toute activité professionnelle ou commerciale, notamment la participation dans les organes de direction, de gestion et d’administration des entreprises privées du groupe familial. Il a décidé aujourd’hui, de se désengager entièrement, y compris des activités liées exclusivement à la prise de participation et gestion des valeurs mobilières.

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