Les «sauvageons» de Molenbeek au Maroc ? |
I l semble que les malfrats de Molenbeek aient réussi à s’infiltrer au Maroc. Il s’agit généralement d’individus qui n’ont aucun lien avec le pays si ce n’est que leurs arrières grands-parents sont d’origine marocaine. Mais les autorités belges ont trouvé l’astuce pour les renvoyer dans la terre de leurs ancêtres. Pour la plupart impliqués dans crimes divers et autres trafics, ils sont systématiquement fichés par la police locale qui s’arrange pour ne pas leur mettre le grappin dessus, histoire de les pousser indirectement à être en cavale de peur d’être arrêtés. Et c’est ainsi qu’ils viennent se planquer au Maroc où la rubrique fait divers s’est enrichie des méfaits de ces profils dangereux dont le mode est opé- ratoire est différent de leurs «collègues» du cru qui recourent pour commettre leurs forfaits essentiellement au sabre ou à l’arme blanche. Et pas aux armes à feu comme c’est le cas dans une affaire traitée en novembre dernier par la chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger. Une affaire en relation avec le démantèlement, intervenu le 18 août 2015 à Tanger d’un réseau criminel international dirigé par le Belgo-marocain Mokhliss El Abouchi qui est particulièrement actif dans le vol à main armée et le trafic des stupéfiants. L’histoire a commencé avec l’arrestation de deux ressortissants belges d'origine marocaine soupçonnés d'être liés à l'attaque à l'arme à feu contre un fourgon de transport de fonds. Les investigations menées par les services de sécurité avaient aussi conclu à l’implication du principal suspect, le Belgo-marocain de 39 ans, répondant au nom de Mokhliss El Abouchi, dans différents crimes dont celui de l’attaque armée ayant visé, le 24 février 2014, un fourgon blindé convoyant des fonds à l’agence d’Attijariwafa bank, sise avenue Moulay Abdelaziz à Tanger ; cette opération s’était soldée par le vol d’un montant de 5 millions de dirhams. El Abouchi, qui n’a pas pu comparaître devant les juges pour des raisons de santé alors que le dossier de l’instruction a été bouclé, est accusé d’être l’auteur d’une agression dans la nuit du 31 mai 2013 sur le boulevard Moulay Rachid à Tanger à l’aide d’un pistolet contre une personne qui a succombé plus tard à ses blessures. Il serait aussi impliqué dans l’acquisition d’une voiture volée par deux comparses qui avaient tiré sur son proprié- taire le 27 novembre 2013 au croisement de la rue Allal Ben Abdellah et du boulevard Mohammed V, toujours à Tanger. Tanger qui rime avec danger…
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